« Nos jours brûlés », par Laura Nsafou, écrivaine et blogueuse afroféministe.
Editions Albin Michel, 14/09/2021, 320 pages
2049. Depuis vingt ans, le soleil a disparu et le monde est plongé dans la pénombre. La faune et la flore se sont peu à peu adaptées, et les espèces nocturnes, multipliées. Pour les humains, s’éclairer, se nourrir, survivre sont devenus des défis quotidiens. Elikia, née peu après l’avènement de la Grande Nuit, et sa mère Diba, se sont fixé pour mission de ramener le jour sur le monde. Persuadées que la disparition du soleil est liée à celle de Juddu, une ancienne et mystérieuse cité ayant abrité des esprits et des individus dotés de pouvoirs, toutes deux sillonnent le continent africain dont elles sont originaires à la recherche de témoignages.
Les récits glanés auprès des Anciens les conduisent jusqu’à l’Adamaoua, une montagne où nulle âme sensée n’oserait s’aventurer. Après la perte brutale de sa mère, Elikia va rencontrer l’Éclaireur, un des seuls survivants du massacre de Juddu. À son côté, elle découvrira qu’elle peut faire usage de la magie. et aussi que les deux marques incrustées sur sa joue gauche la relient malgré elle à Guddi, la divinité responsable de la disparition du soleil.
La jeune fille parviendra-t-elle à s’affranchir de l’emprise que la nuit exerce sur elle afin de respecter la dernière volonté de sa mère : poursuivre leur quête ?